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30 August 2018 Comments (0) Immobilier

Comment la High Line a changé la face ouest de Manhattan

Complètement végétalisée, la High Line symbolise le visage dynamique et tourné vers l’avenir de New York. En dix ans, cette promenade suspendue a donné vie à un tout nouveau quartier.

Au XXIe siècle, la High Line de New York, une voie verte aérienne construite sur une ancienne ligne de tram, qui s’est ouverte en juin 2009, a été l’un des premiers projets à capturer l’ambition du placemaking dans l’urbanisme. Elle est le point d’orgue de la reconversion de Meatpacking District, un ancien quartier industriel où les entrepôts qui abritaient des abattoirs ont été réhabilités en showrooms chics.

Les abattoirs ont été délocalisés dans le Bronx, remplacés par des galeries d’art, une flopée de bars branchés, de restaurants « chicos », de boutiques dévolues aux fashionistas et de ruches high-tech fonctionnelles et confortables. Même Samsung y a implanté sa vitrine new-yorkaise. Dans ces entrepôts, on a conservé les vieux murs de brique rouge, la tuyauterie apparente, parfois même les crochets auxquels les quartiers de viande étaient suspendus. Et ce style « retro factory » plaît. À l’opposé du Rockefeller Center et des Donald Trump Towers.

Malgré le pittoresque des monte-charge et des ascenseurs du début de l’ère industrielle, malgré les installations portuaires et l’Hudson River, le quartier est le nouveau place to be de NYC. Mais rien ne serait arrivé si Meatpacking District n’était pas traversé par une coulée verte, la célèbre High Line, aménagée sur une ancienne ligne de chemin de fer. « Plutôt que détruire ce lieu historique, nous avons préféré le conserver pour en faire l’un des parcs les plus innovants du monde », affirmait Michael Bloomberg, le maire de New York, lors de l’inauguration du premier tronçon jusqu’à la 20th Street, en juin 2009. De ce jardin suspendu à 10 mètres de hauteur, la vue sur la Hudson River et les gratte-ciel de Manhattan est à couper le souffle. On en profite pour s’allonger sur un transat en bois scellé dans les rails, les yeux rivés sur un immeuble, style Le Corbusier. C’est un nouvel hôtel baptisé The Standard, véritable défi architectural jouant sur le rétro.

  • High Line - New York
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Une ville dans la ville

Derrière cet hôtel surgit actuellement le plus grand projet immobilier privé de l’histoire des États-Unis depuis… le Rockefeller Center : Hudson Yards, avec son 1,6 million de mètres carrés. Ses tours futuristes (certaines encore en construction) accueilleront bureaux, 4.000 logements, un hôtel, une douzaine de restaurants, des centaine de boutiques et même un observatoire perché au 100e étage, annoncé pour 2019. Pièce maîtresse de ce nouveau quartier : « The Vessel », une structure métallique de 154 escaliers interconnectés répartis sur 16 étages. Le monument, quasi sur le point d’être achevé, est annoncé comme une « tour Eiffel new-yorkaise ».

Véritable « ville dans la ville », Hudson Yards est construit sur deux énormes dalles de béton et d’acier dont les fondations ont été posées entre les rails et les tunnels sans perturber le trafic ferroviaire. Une prouesse technique. Le n° 30 accueillera la deuxième plus haute tour de bureaux de Manhattan – 15 m de plus que l’Empire State Building – dont une plateforme d’observation panoramique à 335 m de haut. Un centre culturel futuriste nommé « The Shed » verra le jour au n° 15. « Le bâtiment pourra être agrandi, réduit ou divisé grâce à sa carapace amovible », explique son architecte David Rockwell. Mais le plus innovant est tout ce que l’on ne voit pas – les kilomètres de fibre optique, les satellites, les antennes, les millions de capteurs électroniques… Hudson Yards se veut une ville « intelligente », « un modèle de l’expérience urbaine du XXIe siècle », clame la brochure sur papier glacé. Les bâtiments réduiront leur consommation d’énergie de 30 %. Des capteurs analyseront en temps réel le bruit, la qualité de l’air et le flot des 24 millions de touristes attendus dès 2019.

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