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3 innovations qui bouleverseront bientôt l’immobilier

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À Helsinki, une vision « healthy » de la smart city

22 August 2018 Comments (0) Environnement, Immobilier

Comment Stockholm fait d’un site industriel une ville intelligente

Entre poubelles intelligentes, smart grids et immeubles « zéro carbone », le « Stockholm Royal Seaport » tente de s’imposer comme le fleuron des « smart cities » scandinaves. Ce district prévoit la construction de 12.000 logements d’ici à 2030 et la création de 35.000 emplois.

Des grues qui s’activent un peu partout au-dessus des toits, des chantiers à chaque coin de rue… Stockholm ressemble à un grand chantier. Elle se targue même d’être la ville d’Europe qui croît le plus vite. Parmi ses nombreux défis: loger et nourrir une population sur le point de franchir le million d’habitants tout en préservant son image de capitale « verte ».

Après l’écoquartier de Hammarby Sjöstad, qui a fait référence, les autorités de Stockholm se sont lancées dans un nouveau projet d’envergure au nord-est de la ville. C’est ici, dans ce quartier au nom imprononçable, Hjorthagen, que le « Stockholm Royal Seaport » sort de terre. Les travaux ont démarré en 2009 et les premiers locataires ont pu entrer à l’automne 2012. Actuellement, quelque 4.000 appartements ont déjà été construits, à raison de 600 par an. A la chaîne, donc.

Comme dans beaucoup de projets « smart », les ambitions sont d’abord énergétiques. Et sans équivoque: rendre ce quartier indépendant des énergies fossiles d’ici à son terme (2030) et réduire l’émission de CO2 au-dessous de 1,5 tonne par personne, contre actuellement 4,5 tonnes en moyenne à Stockholm. Pour cela, dans ces nouvelles constructions, la dépense énergétique ne doit pas dépasser 55 kW/h par mètre carré, contre 90 jusqu’à présent.

Des « poubelles intelligentes »

Pour y parvenir, le « Stockholm Royal Seaport » s’est doté d’une très large palette de technologies: non seulement les bâtiments ont tous été couverts de panneaux photovoltaïques, mais l’ensemble du quartier est relié à une usine de biocarburants créée pour alimenter le réseau de chauffage à distance de la ville. Sous terre, tout un réseau de récupération des détritus voisine avec les canalisations d’eau et les câbles électriques. Premier point d’accès: l’évier qui, doté d’un broyeur, récupère les déchets organiques.

L’autre se situe en bas des immeubles. Grâce à une clé électronique, qui permet de récupérer des données sur la fréquence et le poids des déchets déposés, chaque habitant peut jeter sa nourriture dans un tube, qui est ensuite récupérée au sous-sol. Puis, acheminée vers l’usine de biocarburants. Les autres déchets sont triés dans des bacs spéciaux avant d’être aspirés à une vitesse de 70 km/h par un compresseur enfoui vers un pipeline, qui les conduit à l’unité de traitement. Selon la ville, ce système permet une réduction de 90 % de la pollution engendrée par les camions bennes. Tout se recycle, rien ne se perd. Sauf les mauvaises habitudes.

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