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Architecture durable : Copenhague donnera le ton

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17 July 2020 Comments (0) Architecture, Autres, Environnement, Mobilité, Technologie

Prendre l’ascenseur : c’est safe ?

Les ascenseurs ont changé la ville. Le coronavirus va-t-il, à son tour, changer les ascenseurs  Comment imaginer la distanciation physique dans un cube de deux mètres de côté ?

Pousser sur un bouton. Toucher des surfaces. Partager un espace réduit avec d’autres personnes. Entrer et sortir de la cage d’ascenseur, au fil des étages. Autant d’actes, auparavant bénins, qui sont désormais chargés d’un risque sanitaire. Des chercheurs ont récemment démontré que des gouttelettes pouvaient persister dans l’air d’une cage d’ascenseur bien après la sortie d’une personne infectée. L’ascenseur, de simple moyen de transport vertical, est ainsi devenu une sorte de « boîte à anxiété ». Lors de leur création, le principal dilemme de ses passagers était plus simple : c’était juste de savoir si un monsieur devait retirer son chapeau en présence d’une dame.

Pictogrammes installés par la société Hitachi dans ses ascenseurs. ©Hitachi.

Un peu partout, depuis la crise du Covid 19, on a vu apparaître des panneaux, des consignes, des capacités maximales, des distributeurs de gel, des zones délimitées, des queues et des temps d’attente. Sans compter le port du masque ou l’usage des coudes ou d’un mouchoir pour pousser sur le bon bouton. Ou encore, comme en Corée, une interdiction de parler dans un ascenseur, afin de garder la bouche fermée et limiter les risques.

Sécuriser l’ascenseur, pour soi et pour les autres

Pourtant, certains scientifiques affirment que les risques de tomber malades dans un ascenseur vide sont assez faibles, a contrario des transports en commun, des lieux de travail, des restaurants, bref des endroits où les gens passent davantage de temps que dans un ascenseur. A l’exception d’un cas en Corée, aucune transmission du Covid n’a d’ailleurs été avérée comme provenant d’un trajet en ascenseur.

Dans ce centre commercial de Bangkok, on a installé des pédales pour accéder aux étages, afin de réduire les risques d’infection. ©DR

Il n’empêche que les initiatives en la matière se multiplient. Les industriels travaillent sur des systèmes de démarrage sans contact, des équipements de ventilation ou des unités de désinfection équipées de rayons UV. Des systèmes informatiques intelligents sont testés afin de réguler le trafic, en raffinant le principe de « destination dispatch » qui est déjà utilisé dans les ascenseurs modernes : tous les employés à destination du 12e étage prennent le même ascenseur qui ne s’arrêtera donc pas aux étages intermédiaires.

On considère qu’il y a actuellement 18 millions d’ascenseurs (dont 4 rien qu’en Chine) en fonctionnement dans les villes du monde entier.

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