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Quand le bitume alimente les véhicules électriques

Quand le bitume alimente les véhicules électriques

Songdo Master Plan © www.kpf.com

Songdo, la ville écologique où tout peut se faire...

4 January 2018 Comments (0) Technologie

Bill Gates va construire sa propre ville

Les villes intelligentes sont de moins en moins utopiques. Après Google et son quartier 100 % high tech à Toronto, c’est au tour du fondateur de Microsoft de dévoiler les détails de son projet.

Récemment, Alphabet, la maison mère de Google, a annoncé qu’elle envisageait de bâtir sa première smart city dans un quartier de Toronto, au Canada. Quelques jours plus tard, Bill Gates, le fondateur de Microsoft, annonçait son propre projet urbain. Le célèbre milliardaire a acheté, dans le désert de l’Arizona, un terrain de 10.000 hectares pour y installer «Belmont», sa propre «ville intelligente».

Belmont sera dotée d’infrastructures et d’outils de communication à très haut débit, ce qui permettra d’y proposer des services de pointe dans les centres de données, des véhicules et des plateformes logistiques autonomes… Selon les premières esquisses, la ville comporterait 80.000 logements étendus sur 200.000 hectares. À cela s’ajoutent 190 hectares dévolus à des écoles et 1.500 hectares à des bureaux et espaces commerciaux. «En termes de superficie et de population, Belmont sera comparable à la ville de Tempe (Arizona) et ses 120.000 habitants», précise Belmont Partners, la filiale créée par Gates pour porter le projet.

Smart ou durable?

Bill Gates a investi 80 millions de dollars pour acquérir les terrains. Pour l’instant, on n’y voit rien d’autre qu’un sol aride. Mais l’emplacement – au milieu du désert – est loin d’être anodin: il se trouve sur le tracé d’une grande autoroute en construction qui reliera à terme la ville de Reno (Nevada) à Mexico, en passant par Phoenix et Las Vegas. Pour l’instant, aucune échéance n’est avancée. Mais avant même d’avoir posé la première pierre, le projet de Bill Gates inquiète déjà.

Compte tenu des faibles ressources en eau de l’Arizona et de la surexploitation du fleuve Colorado, qui passe dans le nord de l’État, les conditions environnementales pourraient rendre le projet difficilement viable. Et sans doute, beaucoup moins propre qu’escompté. Dans l’Arizona, «les étés sont de plus en plus chauds», il y a une «forte dépendance à l’électricité pour la climatisation» et l’État compte «l’un des airs les plus sales du pays», alarme à juste titre le Seattle Times. Et c’est sans doute là, le plus grand défi des «smart cities»: contribuer à la qualité de vie et au vivre-ensemble des citadins, sans faire de compromis sur l’environnement.

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