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Crowdfunding

22 February 2018 Comments (0) Autres, Immobilier

Investir autrement, via le crowdfunding immobilier

En France, près de 4 millions de personnes ont financé des projets immobiliers par le biais de plateformes de crowdfunding. Une pratique encore peu ancrée en Belgique, alors qu’elle promet de beaux rendements.

Aujourd’hui, plus besoin d’être un investisseur expérimenté pour investir dans des projets de construction, de rénovation et des projets d’hôtel. Depuis peu, les épargnants amoureux de la pierre peuvent aussi opter pour le financement participatif. L’idée est simple. Un promoteur fait habituellement appel à plusieurs sources de financement pour boucler son budget: un emprunt bancaire (de 40 à 60%), une pré-commercialisation (de 25 à 40%) et un apport de fonds propres (de 15 à 30%), qui peut provenir de l’actionnaire ou de bailleurs de fonds externes. Ce dernier volet est souvent le plus compliqué à boucler. D’où l’idée de s’offrir de nouvelles perspectives.

Par l’intermédiaire d’une plateforme Internet, les particuliers peuvent donc participer au financement des fonds propres d’un promoteur immobilier. Le financement participatif se positionne principalement sur du résidentiel, mais d’autres types de projets, concernant des bureaux, des commerces, des hôtels, sont aussi proposés. Certaines plateformes proposent même d’entrer au capital d’un marchand de biens (achat d’un ou de plusieurs biens à rénover dans le but de les revendre plus chers) ou de foncières qui réalisent des investissements locatifs.

Un placement rémunérateur

Dans tous les cas, la quasi-totalité des plateformes permet d’accéder au financement d’un projet avec un ticket d’entrée de 1.000 euros, pour un taux de rendement annuel brut attrayant, puisque situé entre 7 % et 12 %. Soit un rendement bien plus élevé que ce que l’on retrouve habituellement sur les comptes d’épargne ou dans d’autres investissements.

En France, depuis 2012, le crowdfunding immobilier a permis de financer 443 projets, soit plus de 192,5 millions d’euros collectés. Mais si cette pratique est extrêmement répandue chez nos voisins, ainsi qu’au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, elle est encore loin d’entrer dans les mœurs en Belgique. La faute à une législation trop restrictive, à un manque d’information des épargnants et, faut-il le préciser, au caractère risqué de l’opération. Car aujourd’hui, c’est la plateforme de crowdfunding qui reste chargée d’analyser la crédibilité du promoteur et du projet. Avec toutes les réserves d’usage que cela entraîne.

Quelques pionniers, pourtant, sont déjà très actifs en Belgique. Essentiellement dans le financement de projets lancés par des promoteurs de taille moyenne, qui développent des projets jusqu’à 10 millions d’euros et qui cherchent généralement 500.000 euros pour compléter leur financement. La plateforme Look&Fin, leader du secteur en Belgique, a ainsi bouclé une série de financements entre 100.000 euros et 500.000 euros l’année dernière. BeeBonds, chez qui la mise initiale est de 10.000 euros minimum par investisseur, a pour sa part levé deux fois 1,5 million d’euros. Catalyze, le petit dernier, n’a pas encore levé de fonds, mais promet un intérêt annuel brut entre 7 % et 9 %.

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