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Bruxelles en scooter partagé

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Londres sans voitures

Londres sans voitures

Flying CarsThe take-off of the flying cars

30 January 2017 Comments (0) Mobilité

L’envol des voitures volantes

Comment révolutionner le transport urbain? Par les airs. Pour le patron d’Airbus, c’est une certitude: «La voiture volante deviendra une réalité dans les 10 prochaines années.» De nombreuses mégalopoles ultra-saturées s’intéressent de près à la question et voient dans l’exploitation des couloirs aériens, une possible solution. Airbus estime qu’à l’horizon 2030, certaines villes établies en Asie et en Amérique Latine devraient dépasser les vingt ou même les trente millions d’habitants. «Dans ce contexte, il est impératif de développer des moyens de transport capables d’évoluer au-dessus du sol pour enrayer les phénomènes de congestion du trafic», estime Tom Enders, le CEO d’Airbus.

Des taxis volants d’Uber, aux brevets déposés par Toyota, en passant par les prototypes de la start-up Zee.Aero, soutenue par Larry Page de Google… les projets se multiplient. En Allemagne, la startup allemande e-volo a déjà reçu l’autorisation pour commercialiser le Volocopter, un véhicule volant équipé de 18 hélices, quasiment automatisé et totalement électrique. Avec, pour avantage, deux fonctionnalités de génie: le vol stationnaire en mode automatique – plus besoin de tenir le joystick qui sert de manche – et l’atterrissage automatisé, d’une simple pression du doigt sur un bouton.

City Airbus

De son côté, Airbus a récemment levé le voile sur un projet longtemps tenu secret. Selon un document présenté à Munich, le groupe aéronautique planche très sérieusement sur un réseau de véhicules volants, sans pilote, capables de transporter plusieurs passagers urbains. Le projet, baptisé «City Airbus», mobilise déjà des développeurs en Allemagne, en France et dans un nouveau centre de recherche installé dans la Silicon Valley.

Ces engins, qui devraient ressembler à un croisement entre un petit hélicoptère et un drone, fonctionneraient à l’électricité et décolleraient de plateformes réservées, nommées «ZenHUB», installées dans des lieux publics comme des aéroports ou des gares. Le groupe a même songé aux détails pratiques. Les passagers pourraient commander ces taxis volants grâce à leur smartphone, pour un prix avoisinant celui d’un taxi classique. Comme pour les avions sans pilote, la généralisation de ces taxis-drones autonomes serait progressive, puisqu’ils seraient tout d’abord pilotés de manière «classique», par un conducteur. Loin du fantasme, Airbus prévoit de tester son premier prototype avant la fin de 2017.

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