Imaginez un train capable de se déplacer à la vitesse de 1.200 km/h, à l’intérieur d’un tube à basse pression, sans frottement et uniquement mu par l’énergie solaire. Utopique ? C’est pourtant le pari un peu fou lancé en 2013 par l’entrepreneur sud-africain Elon Musk, déjà à la tête des voitures électriques Tesla et des fusées spatiales low-cost SpaceX. Les plans techniques ont ensuite été rendus publics selon un modèle open source. Aujourd’hui deux entreprises californiennes lui ont emboîté le pas et prévoient des premiers tests pour cet été, dont une partie est financée via du crowdsourcing.
L’objectif final est ambitieux, mais repose sur un solide business plan détaillé par Elon Musk lui-même : créer une infrastructure qui relierait les villes à la vitesse du son, pour un coût total 10 fois inférieur au projet actuel de train à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco. Selon les initiateurs de l’Hyperloop, un billet pour rejoindre ces deux villes en 30 minutes à bord de leur train supersonique ne coûterait que 20 dollars… et assurerait la rentabilité du projet. Science-fiction ? Pas vraiment : le plan prévoit qu’une première ligne serait déjà opérationnelle en 2018.
Photo © Hyperloop Transportation Technologies
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