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Quel avenir pour le quartier Nord à Bruxelles?

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La superficie des logements neufs diminue-t-elle?

La superficie des logements neufs diminue-t-elle?

28 April 2017 Comments (0) Immobilier

Namur accueillera le premier hôtel flottant d’Europe

Développé par le chef étoilé Benoît Gersdorff, le premier hôtel flottant d’Europe pourrait voguer sur la Meuse. Présenté au Mipim, le concept a fait sensation.

Douze chambres individuelles aménagées à partir de coques de catamarans, un restaurant, une serre pédagogique et des logements destinés aux travailleurs… Nom de code: «Projet D’O». C’est le concept développé par l’architecte namurois Patrick Genard et Benoît Gersdorff, gérant de la Plage d’Amée et du Nest. Inspiré des appartements flottants de l’entreprise serbe Salt & Water, cet hôtel flottant pourrait voir le jour en bord de Meuse l’année prochaine.

Les chambres individuelles, d’environ 10 mètres sur 3, comprendraient chacune un salon, une douche et un salon-terrasse. Le jour, elles pourraient se déplacer sur la Meuse, entre les deux écluses. La nuit, elles seraient amarrées à la plage d’Amée. Truffées de high-tech, ces chambres haut de gamme seront alimentées grâce à l’électricité et l’énergie solaire. Elles pourront être géolocalisées lorsque leurs occupants décideront de les faire voguer.

Fonctions mixtes

«Projet D’O» se veut aussi un concept immobilier mixte, avec, en plus de l’hôtel, un volet environnemental, social et éducatif. À quai, il abritera, sur 3 niveaux, un restaurant gastronomique, un «urban café», un bar lounge et une salle de séminaires-réunions-banquets. «L’objectif est aussi d’en faire un lieu de recherche sur l’agriculture urbaine, les circuits courts, la permaculture et la traçabilité, confie Benoît Gersdorff. De même qu’un pôle de réinsertion sociale pour les jeunes intéressés par l’hôtellerie… Car avant d’être un projet immobilier, c’est surtout un projet humain.»

Présenté en marge du MIPIM, à Cannes, le projet a fait forte impression. Notamment auprès d’un investisseur japonais, tenté de transposer l’idée sur d’autres plans d’eau. Mais Benoît Gersdorff est réaliste: son idée ne pourra voir le jour qu’à condition d’obtenir les autorisations du Port autonome de Namur, et d’entreprendre la reconstruction du restaurant, dont l’investissement représente entre 4 et 6 millions. La Ville ne serait pas contre, mais n’a pas encore officiellement donné son accord.

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