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Fourmis sur la route

16 October 2020 Comments (0) Environnement, Mobilité

Observer les fourmis pour mieux gérer le trafic


Les flottes de véhicules commerciaux qui circulent dans les grandes villes pourraient réduire de moitié leurs émissions et mieux atteindre les objectifs de diminution de rejets CO2 en utilisant une technologie qui modélise le comportement … des fourmis.

Des chercheurs de l’université Aston au Royaume-Uni viennent de développer une technologie qui imite la façon dont les insectes partagent leurs connaissances. Appliqué à nos problèmes de trafic routier et d’engorgement, ce programme devrait permettre d’optimiser les itinéraires des véhicules dans les grandes villes. 

L’équipe de recherche a utilisé une technique connue sous le nom « d’algorithme métaheuristique », qui permet de résoudre des problèmes d’optimisation difficiles. Le programme permet d’imiter la façon dont les colonies de fourmis résolvent les problèmes et améliorent leurs comportements existants.

L’idée n’est pas neuve, mais elle a été largement perfectionnée. « Les algorithmes basés sur le comportement de recherche de nourriture des fourmis ont déjà été utilisés pour résoudre les problèmes de trajet et de trafic de quelques véhicules. Par contre, nous avons maintenant trouvé comment les adapter à des flottes de taille urbaine, et en ayant une vision sur plusieurs semaines de circulation », a déclaré le Dr Darren Chitty, en charge du programme de recherche à Aston.  

Multiples avantages

Des premiers tests ont déjà été menés, en collaboration avec une société d’entretien basée à Birmingham (UK), qui gère jusqu’à 45 véhicules en même temps. Après six semaines de tests, l’Université a indiqué que l’entreprise avait réalisé une économie de 50% par rapport au temps généralement passé sur la route par ses véhicules. 

Les bénéfices pour cette société « cobaye » sont non négligeables : elle a économisé sur le carburant, a pu augmenter sa marge bénéficiaire tout en réduisant les émissions de CO2 de ses véhicules (4,25 kg par fourgon et par jour). 

Le Dr Darren Chitty conclut : « notre recherche peut agir comme un incitant pour les entreprises, mais aussi pour les administrations. Au lieu de taxer les véhicules qui pénètrent dans certaines zones, ce type de logiciel permet d’entamer un cercle bien plus vertueux. »

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