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12 December 2022 Comments (0) Architecture, Autres, Énergie, Environnement, Immobilier, Technologie

La nouvelle vie du 100 Liverpool Street

Cet ancien immeuble de bureaux des années 1980 est devenu un bâtiment commercial flexible, adapté au XXIe siècle, en adoptant une stratégie claire : conserver ce qui pouvait être récupéré, supprimer ce qui ne pouvait pas l’être et ajouter ce qui était nécessaire. 

Le bâtiment original du 100 Liverpool Street a été construit, dans les années 1980, par Arup Associates, en réponse au développement phénoménal du secteur bancaire, à l’époque. Il présentait une façade en pierre et un aménagement interne qui limitaient la vue sur l’extérieur et la luminosité naturelle.

Circularité et Rénovation

En 2012, Hopkins Architects a décidé de l’adapter au « style de vie moderne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 » , en conservant et en rénovant une grande partie de la structure d’origine plutôt que de la démolir. Pour limiter la consommation de matériaux, toutes les fondations d’origine ont ainsi été préservées ainsi que la moitié de la superstructure.

D’une surface intérieure totale de 67 649 m², le nouveau 100 Liverpool Street propose trois niveaux de boutiques, de bars et de restaurants haut de gamme, ainsi que près de 1300 m2 de bureaux. Le bâtiment possède également un restaurant en plein ciel, offrant une vue spectaculaire, et son propre accès à la toute nouvelle ligne de métro Elizabeth, qui dessert notamment l’aéroport international d’Heathrow.

Une conception très complexe

Le bâtiment est situé au-dessus de plusieurs voies ferrées et à côté d’une station de bus, ce qui a rendu les processus de conception et de construction très complexes. Le revêtement d’origine a été remplacé par une façade vitrée courbe. Comme le budget ne permettait pas d’utiliser du verre incurvé, les concepteurs ont utilisé des ailettes en saillie et surmontées d’une poutre en acier profilé, donnant l’impression générale de mouvement.

Les nouveaux systèmes de récupération de chaleur, utilisés pour l’eau chaude du bâtiment, contribuent également à réduire la demande d’énergie. Environ 40 % de la façade est opaque et doublée d’une isolation afin d’éviter les pertes de chaleur.

100 Liverpool street © Hopkins-architects - London-architecture

100 Liverpool street © Hopkins-architects – London-architecture

Un modèle de sobriété environnementale

Un atrium doté d’un escalier original a également été ajouté au cœur du bâtiment pour faire entrer la lumière du jour. Pour limiter l’empreinte carbone du bâtiment, la nouvelle superstructure est principalement constituée d’acier et de cadres en acier composite. Lorsque le béton était nécessaire, on a utilisé du laitier granulé moulu à faible teneur en carbone.

Le 100 Liverpool Street est le premier projet de British Land à ne pas émettre de carbone. Il a reçu la note BREAAM (mesure de la performance environnementale des bâtiments) « exceptionnel » et a été sélectionné pour les récompenses suivantes par le RIBA (Royal Institute of British Architects) :  RIBA London Award 2022, RIBA London Client of the Year Award 2022, RIBA National Award 2022 and Stirling Prize 2022.

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