Les étudiants d’une école d’ingénieurs de Melbourne ont récemment publié une étude expérimentant une nouvelle forme de gestion et de recyclage de ces déchets particulièrement envahissants.
On estime en effet à 5,7 milliards de milliards le nombre de mégots de cigarettes consommés dans le monde chaque année. En outre, les matériaux contenus dans ces embouts — en particulier les filtres en acétate de cellulose — peuvent être extrêmement nocifs pour l’environnement en raison de leur faible biodégradabilité.
L’étude du RMIT (Institut royal de Technologie de Melbourne) a expérimenté l’ajout de mégots de cigarettes à des briques d’argile destinées à la construction. Une telle mesure réduirait la consommation d’énergie du processus de production des briques et diminuerait également leur conductivité thermique.
Plusieurs méthodes semblent fonctionner, qu’il s’agisse de mégots pré-déchiquetés qui sont ensuite incorporés dans de l’argile servant à la fabrication de briques, soit même en les ajoutant entiers.
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