Une enquête récente réalisée par le consultant immobilier britannique Incendium a révélé que les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) sont devenus primordiaux pour des entreprises qui louent des bureaux.
Les employeurs étant de plus en plus nombreux à adopter des formules de travail hybrides, les espaces de travail flexibles joueront un rôle de plus en plus prépondérant. Il sera donc essentiel pour les constructeurs/promoteurs d’espaces de bureaux de s’impliquer dans les questions environnementales, sociales et de gouvernance afin d’attirer les entreprises clientes.
Le géant mondial PWC est un bon exemple de cette prise de conscience par les grandes entreprises des critères ESG. Depuis une quinzaine d’années, le consultant a réussi à réduire ses émissions de carbone de 40 % et sa consommation d’énergie de 60 %, ceci en diminuant le nombre de sites physiques (rappelons que le télétravail n’a pas été inventé en 2020) et aussi en optant pour des bâtiments moins énergivores.
Agile et durable à la fois
De son côté, la société de gestion d’actifs Schroders indique dans l’enquête être de plus en plus exigeante auprès des propriétaires de bureaux sur toutes les questions liées à la consommation d’énergie, à l’eau et aux déchets. « Nous sommes audités sur ces données, elles doivent donc être correctes. Nous avons des propriétaires qui ne peuvent pas toujours nous dire comment ils se procurent leur énergie, et cela a un impact sur notre crédibilité. »
La façon dont un propriétaire gère les critères environnementaux de son parc immobilier est, on le voit, plus que jamais intimement liée à la manière dont l’entreprise locataire et ses collaborateurs envisagent leur occupation.
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