The Tide, un parc surélevé et arty, a ouvert ses portes en juillet sur la péninsule de Greenwich, à Londres. Voici pourquoi Bruxelles devrait s’en inspirer.
Début juillet, The Tide a été inauguré au sud-est de Londres, dans le nouveau quartier de Greenwich Peninsula, sur les berges de la Tamise. Ce parc culturel linéaire comprend des ponts et des plateformes en bois encerclés d’arbres et de végétation naturelle. C’est le premier espace de ce genre à Londres. Les passerelles surélevées à neuf mètres du sol formeront un circuit de cinq kilomètres au total une fois le projet terminé.
À l’origine, cet espace était un viaduc ferroviaire victorien long de 200 m, désaffecté, à Hammersmith, un ouvrage de la ligne Kensington et Richmond, ouverte en 1869 et fermée en 1916. L’idée de le transformer en une promenade sur le modèle de la High Line de New York est née grâce à un concours publique lancé par la ville.
Une galerie d’art en plein air
Imaginé par Diller Scofido + Renfro, les co-concepteurs de la High Line de New York, The Tide est aussi une galerie d’art vivante à ciel ouvert. Pour son ouverture, des artistes britanniques et internationaux de renom ont pris d’assaut le parc surélevé à l’occasion d’un festival. The Tide propose également des œuvres monumentales et des curiosités du monde du design à explorer. Les premières œuvres seront exposées cet été, dont deux sculptures des Treasures from the Wreck of the Unbelievable de l’artiste britannique iconique Damien Hirst ; Head in the Wind, l’œuvre de 8 mètres de l’artiste britannique Allen Jones; ainsi que Siblings, l’œuvre modelée et illusoire à grande échelle créée par Morag Myerscough.
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